Claude Journo, journaliste créateur de la revue ‘Comus & Bacchus’ a profité de Vinisud pour présenter le premier tome de son ouvrage consacré à l’histoire de la sommellerie française. Lui qui fut un partenaire actif des premiers concours de Meilleur Sommelier du Monde, notamment à Bruxelles, débute ce travail de mémoire en 1973.
Reprenant des centaines d’articles, il évoque dix ans de rencontres, concours et dégustations, et fait «revivre dans nos cœurs des personnalités qui ont fait connaître la sommellerie et lui ont donné cette image de prestige», comme le souligne Serge Dubs, président de l’UDSF, dans sa préface.
(contact C. Journo : 06 81 11 12 95).
Vinisud 2010 a été l’occasion, pour les vignerons défendant l’IGP Cévennes, d’être présents ensemble, pour la première fois, sur une manifestation. Parmi eux, Philippe Nusswitz, Meilleur Sommelier de France et Meilleur Sommelier International en 1986, devenu vigneron à Durfort dans le Gard (www.orenia.fr), s’est tout particulièrement engagé dans les démarches de promotion. Les représentants d’une dizaine de domaines et caves présents sur le salon, parmi la trentaine d’adhérents de ce groupement, ont mis un accent particulier sur l’accueil d’importateurs belges, allemands, néerlandais et danois ainsi que celui du réseau de cavistes que compte le Languedoc-Roussillon.
Pendant cette période, Vinisud est devenu la vitrine des vins du pourtour méditerranéen français, mais aussi d’Espagne, d’Italie, du Portugal, d’Algérie et de Tunisie, et, pour la première fois, de Grèce et de Malte. Les producteurs du sud de la France étaient bien entendu présents en force à ce salon biennal, le deuxième en importance après Vinexpo à Bordeaux. On enregistrait la présence de plus de 800 exposants représentant le Languedoc-Roussillon, qui constitue le plus grand vignoble du monde en surface comme en volume.
«Pour les producteurs exposants comme pour les acheteurs, le bilan de cette édition est très satisfaisant. Les contacts ont été qualitatifs. Les acheteurs étrangers, qui ont représenté près de 9.000 visiteurs, ont fait la démarche de se déplacer pour venir découvrir les nouveaux millésimes proposés sur le marché et d’autres, notamment Chinois et Russes, sont venus pour une première fois afin de mieux connaître les vins du bassin méditerranéen. Après neuf éditions, le salon est vraiment devenu incontournable», souligne Catherine Bourguignon, responsable de la communication.
Dégustation Sud de France
«Sud de France» a profité de Vinisud pour proposer au palais des professionnels plusieurs centaines de vins sélectionnés et a également organisé une dégustation comparative entre des vins du Languedoc-Roussillon et d’autres issus des nouveaux vignobles émergeants.
La page Vinisud tournée, Catherine Bourguignon prépare l’organisation du WWM (World Wine Meetings) prévu du 11 au 13 juin prochain à Chicago. «C’est un événement qui assure une forme de relais que de nombreux producteurs du Sud de la France vont mettre à profit pour présenter leur production aux acheteurs du marché américain.».
Une vingtaine de femmes, toutes vigneronnes en Languedoc-Roussillon et réunies au sein de l’association Vinifilles, ont dévoilé les buts de leur groupement. De Fanny Molinié Boyer (Château Beaubois, en Costières de Nîmes) à Cathy Sisqueille (Château de Rey, en Roussillon) elles ont toutes la volonté de «partager nos savoir-faire et développer une entraide entre vigneronnes, préserver les terroirs, les paysages et l’environnement que nous aimons et défendons, transmettre la culture du vin, de la convivialité et de la gastronomie en entraînant dans notre mouvement des hommes et des femmes de tous horizons». Affiliées à l’association ‘Femmes de vins’, elles seront désormais présentes sur les salons mais aussi organisatrices d’événements spécifiques.
(www.vinifilles.fr)
Le Château des Estanilles, au cœur de l’appellation Faugères, est, depuis le début des années 80, l’un des symboles du développement d’un vignoble de qualité en Languedoc-Roussillon. Michel Louison y a exprimé sa passion dès 1976. Il n’a cessé de le développer avant d’entamer toutes les démarches conduisant à la certification Agriculture Biologique.
Il y a quelques mois, il a toutefois décidé de céder les Estanilles et Julien Seydoux, issu du milieu de la finance, a entrepris de le racheter. Ils ont réalisé la vendange 2009 ensemble et, pour suivre la voie tracée par le créateur du domaine, le nouveau propriétaire a suivi notamment une formation à Suze-la-Rousse. Ce Vinisud constituait pour lui l’occasion d’une première présentation officielle.
(http://chateau-estanilles.com)