Étape prestige Bouliac - (Bordeaux)
Dominant tout Bordeaux, 4 pavillons, au style inspiré par les anciens séchoirs à tabac de la région, sont entourés de magnifiques jardins en cascades. Ils sont reliés par les escaliers anthracite de la galerie de verre qui conduit, au milieu des fleurs, aux 15 chambres et 3 suites. Toutes offrent une vue généreuse et lumineuse sur la Garonne, Bordeaux et les Landes, avec, au premier plan, le vignoble de 16 ares du Saint-James. Le panorama sur la ville et la campagne alentour est époustouflant et la nuit fait prendre à l'hôtel toute sa dimension, le transformant en un vaisseau de lumière.
Alliance harmonieuse de confort et de technologie, le décor sobre de chaque chambre permet à la lumière « d’envahir » l’espace : grandes baies vitrées, murs enduits de poudre de marbre, sol en béton enduit, salles de bain spacieuses, mobilier signé par de grands designers... Les 3 suites de 50 à 70 m2, sont agencées comme des lofts et présentent chacune une particularité. La suite Hauterive possède un lit surélevé permettant de jouir du paysage la tête sur l'oreiller. La suite Harley Davidson, en rez-de-chaussée avec terrasse au pied des vignes, expose une véritable moto dans la chambre. La suite Jacuzzi est dotée d'un jacuzzi privé sur sa terrasse teck sans vis à vis qui surplombe les vignes de l'établissement, donne sur la piscine, avec vue sur tout Bordeaux : un enchantement, une véritable sensation de privilège !
Après une enfance passée dans le vieux Marseille, Michel Portos entamme des études de comptabilité pour faire plaisir à son père, mais continue à rêver de “grande cuisine”. Il entre enfin au C.F.A de Marseille pour en sortir, 2 ans plus tard, major de sa promotion. Sa carrière de Chef est lancée. Après 3 ans comme Chef de Cuisine au restaurant Troisgros à Roanne, il ouvre son propre établissement : Côté Théâtre à Perpignan. C'est là qu'il décrochera sa première étoile Michelin en 2001. Puis, en 2002, Jean-Claude Borgel lui propose de venir exprimer pleinement son talent à Bouliac. Une grande complicité et un profond respect unissent les deux hommes. En mars 2009, le Guide Michelin attribue son deuxième macaron à Michel Portos et son exceptionnelle brigade de 12 personnes, agées de 25 à 30 ans, qui participent au succès de l'établissement depuis le début de l'aventure.
Michel Portos a depuis longtemps abandonné les sauces, leur préférant les réductions, les petits jus délicatement parfumés d’épices et d’herbes. Sa cuisine « titille le palais ». Elle est tout en relief. Elle surprend. Elle étonne. Elle séduit. Elle emprunte tantôt au Maghreb, tantôt à l’Asie, beaucoup au Bassin Méditerranéen et désormais au Terroir Girondin dans un parfait dosage des saveurs. Il interprète le registre de l’acide habilement maîtrisé grâce à une utilisation judicieuse des agrumes et des vinaigres et il veille à toujours introduire un élément « craquant » pour l’équilibre. Il aime les plats qui reflètent des hommes et des situations particulières, les traduisant à sa manière. Sur la carte du Saint-James, il n’y a pas de recettes traditionnelles. « Ce type de cuisine est très bien réalisé par les artisans locaux. Un restaurant gastronomique se doit d’être créatif ».
Michel Portos fait partie de cette génération de Chefs passionnés par le vin, il lui fallait donc un sommelier d'exception. En septembre 2004, il a appelle à ses côtés Richard Bernard, Chef Sommelier à La Poularde (Montrond les Bains). Ils se sont connus chez Troisgros et ont toujours entretenu leur amitié, malgré des chemins différents. Ce Meilleur Sommelier de France (1997) veille sur une cave riche de 2 000 références, une belle sélection qui lui a valu le titre de Meilleur Sommelier de l’Année décerné par le magazine Gault Millau.
Le Saint-James, le restaurant gastronomique, met en scène une cuisine certes classique, mais revisitée et métissée, à base de produits du terroir. Des créations inspirées du marché du jour et des saisons, en accord avec la décoration épurée et la vaisselle Deshoulières : une ligne a été tout spécialement créée pour mettre en valeur les saveurs inventées par Michel Portos. Le tout sublimé par la vue panoramique sur Bordeaux, les jardins, la piscine et les rangées de Merlot qui produisent le « Vin du jardin ».
Le « Café de l’Espérance », la rôtisserie située au cœur de l’ancien bistrot du village de Bouliac, propose à l’ardoise un choix de viandes et poissons grillés, accompagnés de frites « maison », ainsi qu’un buffet d’entrées et de desserts. Une adresse incontournable pour ceux qui recherchent une ambiance à la française : une atmosphère conviviale avec en plus aux beaux jours la possibilité de manger sous la tonnelle faisant face à l’église voisine.
3, place Camille Hostein
33270 BOULIAC - France
Fax : +33 (0)5 56 20 92 58