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Château Léognan

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la main de l’homme omniprésente

Depuis plus d'un siècle, Château Léognan s'épanouit au cœur d'une propriété bucolique qui, au fil du temps, a su évoluer tout en conservant son côté sauvage.
 

L'histoire du Château Léognan remonte au 17e siècle. A cette époque celui-ci, qui s'étend sur plus de 550 hectares, appartenait aux moines de Saint-Jean et abritait des bergeries «la métairie de Caudéran». Au 19e siècle, Mathieu Seurin, armateur, et sa jeune épouse Emma font l'acquisition du domaine et, en 1870, vont édifier le château, les écuries, la volière et le pigeonnier tels que nous les connaissons aujourd'hui. Au décès de Mathieu, Emma fit édifier la jolie Chapelle jouxtant le Château, en mé­moire de son défunt adoré. Cette petite Chapelle sera consacrée par l’Évêque de Bordeaux le 28 juillet 1897.

Emma vendra la propriété à Jean-Marie Dubos, négociant bordelais de la maison «Dubos Frères», qui ajoutera au Château une galerie supportée par quatre colonnes puis créera l'étang et le parc à daims. Avec son côté à la fois poétique et sauvage, la propriété devient le lieu favori de la bourgeoisie des arts et des lettres, notamment grâce à François Mauriac qui fait de cet endroit une escale de passage dans son roman Les chemins de la mer.

En 1989, l’acquéreur de l'époque découvre une veine de grave sablonneuse et décide de planter 6 ha, avec un encépagement composé de 70 % de Cabernet Sauvignon et de 30 % de Merlot, pour une densité de plantation de 10 000 pieds à l'hectare.

En 2007, Philippe et Chantal Miecaze font l’acquisition de Château Léognan et s'évertuent depuis lors à élever la vigne dans la tradition des Grands Crus de Pessac-Léognan. La vendange, entièrement manuelle, commence début octobre selon la maturation des raisins de chaque parcelle. Les coupeurs disposent les grappes dans des cagettes afin de ne pas écraser les baies et les préserver de l'oxydation jusqu'à leur transport au chai. Les baies sont ensuite précautionneusement versées dans l'érafloir puis amenées sur une table de tri automatique afin de ne garder que les fruits de qualité, puis subir un deuxième tri manuel. Enfin, une pompe «péristaltique» ramène les baies vers le sommet de la cuve en inox recuit, thermo régulée, où elles finissent par être foulées. Après une macération préfermentaire à froid (<10°C pendant 3 jours pour libérer les anthocyanes du moût), les cuves sont ensemencées en levure. De nombreux délestages et remontages vont ainsi extraire la couleur, la structure et les arômes des vins. Ces derniers sont ensuite élevés en barriques, qui sont renouvelées d'un tiers chaque année et choisies pour respecter le fruit et l'équilibre du vin, tout en apportant une complexité empyreumatique.

L'objectif de Philippe est de produire un vin raffiné, élégant et féminin où le fruit est mis à l'honneur. Le travail passionné de la famille Miecaze permet au Château de créer de véritables bijoux, reconnus par leurs pairs, tels que la cuvée «Château Léognan 2012», Médaille d'Or au Concours Géné­ral Agricole de Paris ainsi qu'au Concours des Vignerons Indépendants.

Non contente du succès de ses cuvées, la famille Miecaze démontre sa volonté de créer une relation privilégiée avec ses clients en accueillant ceux qui le souhaitent au Restau­rant Le Manège, installé dans les anciennes écuries du Château. Et, si vous le souhaitez, vous pourrez également vous reposer dans l'une des quatre chambres très colorées que nous propose le domaine, vous flânerez à l'ombre des arbres centenaires, parmi les vignes, longeant les paddocks des chevaux ou au bord de l'étang. Un véritable havre de paix aux portes de Bordeaux.

Sandy Bénard

 

— www.chateauleognan.fr —