Sylvelune: Preserving the magical mystery of childhood memory

09/13

Winegrowers’ portraits

Portrait de vignerons Lignières-Sonneville

SYLVELUNE

Luxe, magie et volupté

« Haut juché, juche le plus haut», belle et noble devise qui donne une identité au passé de la Maison Jean Fillioux, son histoire, ses traditions. Quelques mots au pied d’un Coq majestueux, les armes de la famille.

Un nom énigmatique à l’image de la jeune femme et de son univers, à la fois onirique et très réfléchi. Le mot, composé de sylve signifiant forêt en latin et de lune, parle d’un monde où la nature, son mystère et sa force sont intimement liés au rêve et au temps qui passe. Avec en filigrane, une image métaphorique de création : les pieds enracinés dans la terre et la tête dans les étoiles.
Enfant, elle regarde son père assembler les eaux-de-vie, subjuguée par leurs parfums et les histoires de chacune qu’il aime lui raconter. Ce monde poétique aux parfums foisonnants nourrit son imaginaire. En secret, elle ambitionne d’assembler ses propres cognacs. Mais à 17 ans, son idée fait sourire. Elle suit donc des études de commerce international et de langues étrangères, séjourne en Espagne puis, à 26 ans, elle se sent enfin prête. Elle rentre en France et reformule ce souhait qui ne l’a jamais quittée. Le projet reste osé mais son père l’encourage à suivre son instinct.

Ainsi débute l’aventure de Sylvelune. C’était il y a quatre ans. Marianne Soupé évolue dans un univers enchanteur où les parfums et les saveurs se mêlent au rêve et à la splendeur de la nature. Son approche du Cognac est un voyage des sens, une quête spirituelle autant qu’un plaisir sensuel. Car les cognacs Sylvelune naissent d’abord en pensées. Marianne en imagine les parfums, compose les atmosphères, les forge, les désire, avant d’écrire leur histoire.
Après avoir transcrit ses notes et ses poèmes sur le papier, elle les présente à un maître de chai expérimenté de la région. Surpris au début par cette façon singulière de créer un spiritueux, l’assembleur se laisse séduire et se prend au jeu. Puisant dans des lots rares de vieilles eaux-de-vie de Grande Champagne, il façonne une première collection de cinq assemblages, au diapason des envies et de l’inspiration de la jeune femme, cinq cognacs extraordinaires et pleins de sensualité.
Chaman, c’est la puissance du feu. Un cognac masculin, viril et puissant, aux touches boisées, épicées et gourmandes. Une rencontre primitive entre l’homme et la nature qui révèle la magie des eaux-de-vie de plus de 50 ans d’âge.
Lou évoque le foisonnement des sens. Des effluves fleuries et vanillées s’y mêlent aux fragrances de réglisse dans une myriade d’arômes, avec toute la séduction des eaux-de-vie de plus de 60 ans d’âge. Une attaque moelleuse et ronde, un corps velouté et onctueux, ce cognac féminin fait succomber à la volupté des parfums, entre songe et réalité.

Cuvée Charme, assemblage divinement harmonieux de très vieilles eaux-de-vie aux flaveurs florales et exotiques, exhale un bouquet printanier somptueux et révèle une sensualité captivante. De ce cognac d’exception s’évade un parfum de poésie aux senteurs ensorcelantes.
Cuvée Séquoia, archétype d’un très vieux cognac, est un assemblage de vieilles eaux-de-vie aux arômes fabuleux où l’alchimie du bois et du fruit de la vigne s’impose dans toute sa noblesse, un hommage à la terre, l’élixir d’un temps perdu.
Cuvée Ébène, c’est le prestige, la majesté, la plénitude. Cuvée d’une grande complexité composée d’eaux-de-vie de Grande Champagne à leur apogée, il affole les sens et ouvre la porte d’un univers de senteurs gourmandes et enivrantes. Osmose entre les arbres et la terre, il est le plus vieux cognac de la collection.
Aujourd’hui, les créations de Marianne Soupé dorment dans des bonbonnes au sein du Paradis, après avoir séjourné en fût de 12 à 24 mois après assemblage. Au total, la Première Collection compte 2.240 bouteilles: Chaman est édité en 500 exemplaires; Lou en compte 1.000; Cuvée Charme, 380; Cuvée Séquoia, 240 et Cuvée Ébène, 120 seulement.

Installé à Lignières-Sonneville, l’atelier de Sylvelune assure toutes les étapes de production, de la mise en bouteille à la commercialisation. Chaque flacon est rempli, bouché, miré et étiqueté manuellement. Les écrins sont conçus comme des œuvres d’art, des pièces uniques de collection. La carafe Lou porte autour de son col un bijou créé main.
Déguster les cognacs Sylvelune, c’est se retrouver dans un monde enchanteur où Dame Nature se pare de ses plus beaux atours. Dans la confidence, les collectionneurs et les sommeliers viennent de loin pour goûter les merveilleuses eaux-de-vie de « la nouvelle fée du cognac », jeune femme talentueuse se plaisant malicieusement à réveiller l’imaginaire en offrant un profil insolite dans le monde si traditionnel du Cognac.