France Bordelais
Le Président de l’Association
Diplômé de l’Université de l’Australie du sud, Nelson Chow possède plus de 30 ans d’expérience en management dans le secteur de l’hôtellerie, et dans l’appréciation et l’enseignement des vins. Son expertise dans le domaine lui a valu un certain nombre de titres professionnellement très respectés : il a été intronisé Chevalier de la Gastronomie Française et Commandeur du Bontemps, il est conférencier agréé par l’Ecole du Vin de Bordeaux (CIVB*).
Il est l’actuel président de l'Association des Sommeliers de Hong Kong et de Chine, et c’est en tant que tel que SommelierS International l’a invité pour une semaine de dégustation en Aquitaine.
Accueillis au Grand Hôtel de Bordeaux et Spa, Nelson Chow et sa charmante épouse Angelle sont arrivés le 23 novembre dernier dans la capitale du vin. De Saint-Emilion à Saint-Julien, de Margaux à Lalande-de-Pomerol, des Graves au Haut-Médoc, de Pessac-Léognan à Blaye en passant par le Cognac et le Bas-Armagnac, leur programme fut chargé mais les rencontres riches de découvertes et de convivialité.
*Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux
Le Château Reynon est situé à Béguey, près de Cadillac, dans les Premières Côtes de Bordeaux, sur un coteau de la rive droite de la Garonne exposé plein sud. Une partie du vignoble occupe aussi, sur la commune voisine de Laroque, de magnifiques pentes tournées vers le sud-est et l'ancienne terrasse calcaire d'un petit affluent de la Garonne, l'Oeuille.
C’est en 1958 que Jacques David, issu d’une vieille famille de viticulteurs du village voisin, en fait l’acquisition. Sa fille, Florence, et son gendre, Denis Dubourdieu, lui succèdent en 1976. Grâce à leurs efforts, Château Reynon est aujourd'hui l'un des crus les plus renommés de l'appellation.
Denis Dubourdieu est considéré comme l'un des meilleurs spécialistes de la vinification et de l'élevage de Bordeaux. Professeur d'œnologie à l'Université de Bordeaux et conseiller de nombreux producteurs en France et à l'étranger, il est simultanément vigneron et vinificateur dans ses différents vignobles : le Château Reynon, le Château Doisy-Daëne, le Clos Floridène et le Château Haura.
En son absence, c’est sa femme, Florence, qui nous accueille avec un doux sourire, bientôt relayée par leur fils Jean-Jacques. Diplômé d’économie, ce dernier est responsable de la distribution et de la promotion des domaines familiaux. Il nous explique qu’au début des années 80, Château Reynon est surtout connu pour ses vins blancs secs de Sauvignon. Son chai est d'ailleurs, à cette époque, le lieu d’expérimentation favori de Denis, alors jeune chercheur à la Faculté d’Œnologie, spécialisé dans la vinification des vins blancs secs.
Les techniques de macération pelliculaire et d’élevage sur lies en cuve des cépages Sauvignon et Sémillon seront d’abord optimisées à Reynon, avant d’être largement préconisées ailleurs dans le monde.
La restructuration du vignoble débute en 1988. Les vignes sont replantées progressivement à 5.500 pieds par hectare. 12,8 hectares consacrés aux blancs comportent 87 % de Sauvignon et 13 % de Sémillon. Les 25 hectares rouges sont constitués de Merlot (81 %), Cabernet Sauvignon (6 %), et Petit Verdot (13 %). Cette transformation permet de révéler le remarquable potentiel du terroir argileux de Reynon pour les vins rouges.
Comme celui des autres domaines de la famille Dubourdieu, le sol de Château Reynon, exclusivement entretenu par les labours traditionnels, ne reçoit aucun herbicide. Les fumures organiques sont à base de composts végétaux. Ebourgeonnages, palissages, effeuillages sont effectués à la main avec un soin méticuleux.
Le Château Reynon produit un vin rouge d'appellation Premières Côtes de Bordeaux, un Sauvignon Blanc et un rosé, tous deux d’appellation Bordeaux. Certaines années particulièrement favorables au développement de la pourriture noble, Reynon renoue avec une tradition ancienne de ces coteaux de la rive droite de la Garonne - jadis largement dévolus aux grands vins liquoreux - en produisant une petite quantité d’un étonnant Cadillac à dominante Sauvignon. En outre, depuis 2004, un vin rouge de Merlot, élevé en cuve et mis en bouteille dans l’été qui suit la récolte, est commercialisé sous le nom de « Double D ».
Les seconds vins (blanc et rouge) sont mis sur le marché sous le nom de Clos de Reynon.
Mais Jean-Jacques Dubourdieu est aussi, au sein de la famille, celui qui supervise la vinification des crus de Barsac. Cédant à sa passion, il nous fait découvrir le Château Doisy-Daëne, Second Cru Classé en 1855. Reconstitué pour l'essentiel dans les années 50 à 60, le vignoble est âgé de plus de 40 ans. Sa surface est actuellement de 18,2 ha. Etabli à 7.000 ceps par hectare, il associe le Sémillon (86 %) et le Sauvignon (14 %). Il produit à la fois un grand vin de Sauternes et un Bordeaux blanc sec racé et très original, le Grand Vin Sec du Château Doisy-Daëne, ainsi que, dans les grands millésimes, la célèbre et rare cuvée L’Extravagant, d'une richesse inégalée.
La famille Gonet avait organisé un superbe déjeuner-dégustation au cours duquel nous furent servis différents vins des propriétés familiales: Pessac Léognan Château Haut Bacalan 2009, Graves de Vayres Château Lesparre Grand Vin 2009, Graves de Vayres Château Lesparre Blanc 2010, Graves de Vayres Château Lesparre Rouge 2007, Pessac Léognan Château Haut L'Evêque 2006, Pessac Léognan Château d'Eck 2007 et bien sûr le somptueux Champagne Michel Gonet Cuvée Prestige 2004. L’assistance était internationale, les convives appartenaient tous au monde du vin.
Situé à mi-chemin entre Bordeaux et Libourne, le domaine du Château Lesparre s’étend sur deux appellations :
Bordeaux Supérieur et Graves de Vayres, réparties sur les communes de Vayres et Caillau (rive gauche de la Dordogne, face à Saint- Emilion).
Cette vaste propriété possède à la fois un passé historique - elle est un très ancien domaine seigneurial - et un passé viticole puisque ses vins sont cités depuis plus de cent cinquante ans.
La famille Gonet, déjà célèbre pour ses Champagnes, l’achète en 1986. Le challenge étant de découvrir et d'apprivoiser de nouveaux cépages tout en apportant les méthodes champenoises en vue de se démarquer et d'augmenter la qualité de leurs produits. Nécessité donc de se diversifier, d'élargir la gamme et d'innover en permanence à travers les techniques de vinification.Pour les deux frères, Frédéric et Charles-Henri Gonet, l’augmentation constante de la qualité du vignoble et des vins est une priorité. Tout d'abord en 1990, on parle d'une « propriété pilote », c'est le passage en culture raisonnée de toute l’exploitation viti-vinicole. En 2006, le domaine aborde l’agriculture biologique, puis la biodynamie en 2010. Le château poursuit cette démarche environnementale depuis 20 ans maintenant et les résultats observés tant à la vigne qu’au niveau des vins sont impressionnants, bien supérieurs aux attentes.
Le Château Lesparre couvre aujourd’hui une superficie de près de 200 hectares, dont 125 ha plantés de vigne. Les cépages sont traditionnels avec toutefois une préférence pour le Merlot qui trouve toute sa dimension dans cette région.
Les cépages: Merlot, Cabernet-Sauvignon et Cabernet-Franc, âgés de 25 ans en moyenne, bénéficient d'une densité de plantation très raisonnable avec 4.500 pieds par hectare.
Dans la vigne, l'enherbement reste naturel, avec un léger désherbage manuel sous les rangs et un travail du sol régulier. Un soin particulier est apporté au palissage pour une meilleure surface foliaire afin d’optimiser la qualité des raisins.
Un effeuillage manuel intelligent et maîtrisé favorise la résistance des baies et leur future teneur en sucre. Un éclaircissage (ou vendange verte) pertinent assure une parfaite gestion du rendement et devient la promesse d'une concentration d'arômes, couleur et sucres idéale.
A l'heure des vendanges, une table de tri automatique est installée, puis vient le tri manuel par 4 personnes. Cette pratique permet d'avoir de belles baies propres et bien rondes pour une future macération à froid. Une partie de la production bénéficie d'une fermentation sous marc dans des cuves bois tronconiques de 30 hl, 50 hl et 70 hl. L'élevage est réalisé de 12 à 24 mois avec une forte proportion de barriques neuves.
Yann Bouscasse, Nelson Chow et Florence Bouscasse
Ainsi, du raisin à la bouteille, en appellation Blaye Côtes de Bordeaux, les vins du Château Cantinot deviennent de grands Bordeaux et surtout des "Cantinot", avec un caractère à part, très affirmé !
Contigu au prestigieux Château Cheval Blanc, le domaine se place dans l'aire des meilleurs crus des graves de Saint-Emilion, sur le plateau de la terrasse de Figeac. Il y bénéficie d'un sol graveleux et argilo-siliceux avec un sous-sol très ferrugineux permettant aux vignes âgées de 40 ans de produire le meilleur.
L'encépagement traditionnel est réparti en 75 % de Merlot et 25 % de Cabernet Franc.
À maturation parfaite, la vendange est ramassée à la main par du personnel local. Une macération de 3 à 4 semaines est ensuite effectuée afin de retirer le maximum de tanins.
Les fermentations, longues et très surveillées, sont réalisées en cuves traditionnelles. Le vieillissement des vins se fait pour 2/3 en fûts de chêne et pour 1/3 en cuves ciment avec une rotation de 3 mois qui correspond aux soutirages. On procède à un assemblage de millésime avant la mise en bouteille.
C’est l’œnologue Gilles Pauquet qui suit les vinifications.
Le vin de La Tour du Pin Figeac est un vin corsé, bouqueté, et d'une très grande finesse. Sa production annuelle moyenne est de 55 tonneaux, soit environ 64.000 bouteilles.
Stéphane Giraud et Nelson Chow
Saint-Emilion Grand Cru Classé, le domaine étend ses 13 hectares de Merlot (80 %), de Cabernet Franc (13 %) et de Cabernet Sauvignon (7 %) sur un superbe terroir de graves, de sables et d’argiles, juste en face de Château Figeac.
C’est en avril 1998 que Jean-Jacques et Jacqueline Sioen, industriels textiles belges, ont acquis la propriété. Reconstituer une équipe, rénover les vignes et les bâtiments, redorer le blason de La Marzelle ont été leurs principales préoccupations. Progressivement, la maison de maître se met à revivre, la vie microbienne des sols est réactivée, les cycles végétatifs de la vigne sont vécus avec les plus grands soins. Les vins, vinifiés sans aucun artifice, traduisent, par leur élégance et leur subtilité, la plus authentique expression.
Le brouillard ayant décidé de revenir jouer dans les vignes de la Rive Gauche, notre arrivée à Margaux a été plus tardive que prévu. Philippe Delfaut nous attend pour nous raconter Kirwan. Ancien directeur technique de Palmer, il assure depuis 2007 la direction générale et technique du domaine, avec les conseils des œnologues réputés Jacques et Eric Boissenot.
Surplombant la Garonne, le terroir de Château Kirwan marque sa particularité en dominant l'appellation Margaux. Les 40 hectares en 46 parcelles distinctes du vignoble sont situés pour les deux tiers sur les belles graves du plateau de Cantenac qui entourent le Château, le reste à l’ouest reposant sur une terre plus argileuse.
L’âge moyen des vignes est de 27 ans et la densité de plantation de 8.500 pieds/hectare.
Le Cabernet Sauvignon, cépage roi en Médoc qui donne sa structure au vin et révèle en vieillissant de très fins arômes et une merveilleuse complexité, représente 45 % de l’encépagement.
Viennent ensuite le Merlot (30 %) qui offre un fruit frais, gourmand et intense, le Cabernet Franc (15 %), qui produit sur les sols argilo-calcaires des vins fins aux arômes fruités, et le Petit Verdot (10%). Ce cépage, rare à Bordeaux car plus tardif et difficile à cultiver, suscite un regain d'intérêt en Médoc. À Kirwan, où il parvient à maturité complète et participe à la complexité de chaque assemblage, il fait l'objet d'une attention particulière.
En août, les raisins sont goûtés chaque jour afin de déterminer le meilleur moment pour vendanger la parcelle à maturité complète.
Une longue chaîne humaine de permanents et de saisonniers se met alors en place chaque matin pour cueillir délicatement, trier soigneusement les grappes d’abord, puis les grains à l'arrivée dans le cuvier. Les raisins y sont mis en cuves lot par lot, car ici on dit que seul l'homme peut comprendre les efforts à fournir, et les machines pour remplacer la cueillette manuelle ne sont pas de mise.
Le vin né dans l'effervescence des vendanges va grandir dans le calme. La tâche est merveilleuse, chargée de responsabilités et source d'expérience. Ecouter, prendre la mesure du millésime, permet d'adapter la vinification à chaque lot. La phase de fermentation emplit le cuvier d'une odeur formidable et intense. La cuvaison dure en moyenne de 18 à 25 jours, fermentation malolactique comprise.
Si les lots sont jugés depuis les vinifications, seule la magie de l'assemblage permet de révéler la personnalité du cru. Dès ce moment, le vin devient une création unique.
Le grand vin de château Kirwan bénéficie en moyenne de 40% de bois neuf. L'élevage en barrique va durer 20 mois. C'est long… mais court au regard des décennies nécessaires au vin pour se bonifier en bouteilles.
Château Kirwan perpétue une tradition de conquête des marchés mondiaux et bénéficie aujourd'hui d'une parfaite lisibilité à l’international, et singulièrement auprès des nouveaux consommateurs, curieux et exigeants, qui s'ouvrent à l'univers du vin.L’aventure Château Clauzet, engagée en 1997, est pour le Baron Velge la concrétisation d’un vieux rêve: « Mon père avait une cave merveilleuse, principalement de vins de Médoc, ainsi que de bons amis à Bordeaux. Le monde du vin m'a toujours attiré et, lorsque l'opportunité d'acquérir des vignes s'est présentée, j'ai franchi le pas. »
À son acquisition initiale 10 hectares, Maurice Velge adjoint plusieurs parcelles choisies selon des critères d’exigence, constituant ainsi un domaine classé Cru Bourgeois Supérieur qui compte aujourd’hui 30 hectares, dont 27 en production et 3 en plantation, sur les meilleurs terroirs de Saint-Estèphe. L’essentiel des parcelles acquises par Maurice Velge est situé sur cette ligne de croupes qui, de Margaux à Saint-Estèphe, regarde le fleuve et constitue un tracé d’excellence sur lequel sont assis les plus grands crus médocains.
La nature graveleuse des sols est particulièrement favorable à la culture de la vigne. L’encépagement de Château Clauzet est composé de Cabernet Sauvignon (55 %), d’une proportion significative de Merlot (40 %) et d’un complément de Cabernet Franc (2 %) et de Petit Verdot (3 %). L’âge élevé de l’ensemble du vignoble, entre 30 et 40 ans en moyenne, constitue un argument majeur en faveur de la qualité. « Nous cherchons à conserver ces vieux pieds à tout prix, c’est notre capital le plus précieux. Ils assurent une production concentrée et donnent des vins riches. Pour nous, la conservation du patrimoine génétique est primordiale », précise José Bueno, directeur du domaine. Après 23 ans passés dans les Domaines Barons de Rothschild (Mouton Rothschild, d'Armaillacq, Clerc Milon), il a constitué l’équipe compétente et dynamique qui entoure le Baron Velge. «Je connais les techniques de pointe utilisées au service d'un Premier Grand Cru classé, précise-t-il, où les détails même les plus infimes ont une importance capitale. Ici, ma responsabilité s'étend du vignoble au vin.»
Le Baron Maurice Velge
Le magnifique patrimoine foncier de la propriété permet, en appliquant ces méthodes tant à la vigne qu’au cuvier et au chai, de produire un vin de très haut niveau, un «Grand Vin».
Château Clauzet - Château de Côme
En début de soirée, à mesure de leur arrivée, quelque peu perturbée par des problèmes de circulation dans la ville, la trentaine d’invités étaient accueillis avec une coupe de Champagne Gonet Cuvée Prestige 2004.
Pour honorer ses hôtes venus de Hong Kong et remercier les domaines qui les avaient reçus, SommelierS International avait organisé un dîner privé dans le splendide salon Sauternes, une salle historique à la décoration en marbre datant de la fin du 18e siècle, aux plafonds à fresques et aux splendides lustres de cristal, dont les balcons donnent sur le Grand Théâtre et la place de la Comédie.une merveille de gourmandise!
Grand Hôtel de Bordeaux & Spa
2 Place de la Comédie - 33000 Bordeaux
Tél. : +33 (0)5 57 30 44 44
www.ghbordeaux.com
Benoît Hillion, Françoise Dartigalongue et Nelson Chow
Depuis un peu plus d’un an, Benoit Hillion, en charge du
développement commercial national et international, a rejoint l’équipe. Il est attaché à maintenir et élargir ses marchés fondamentaux mais aussi à nouer de nouveaux contacts en Chine.
A deux reprises ses Armagnacs ont triomphé à Hong Kong: tout d’abord lors d’un diner prestige réunissant de nombreux professionnels du secteur sous la présidence de Nelson Chow, puis en Avril 2011, lors du Concours des Meilleurs Vins et Spiritueux Français en Asie où le Bas-Armagnac Dartigalongue 1989 a reçu la plus importante récompense du Concours, la Médaille de Platine.
C’est donc dans l’espoir de mieux comprendre et de pénétrer le marché chinois que Françoise Dartigalongue et Benoit Hillion nous ont reçus dans leurs installations de Nogaro.
Dès notre arrivée, Nelson Chow a fait une brève présentation de ce que représentent les ventes d’Armagnac à Hong Kong et en Chine en termes financier et quantitatif. Benoît Hillion nous a montré les prototypes de bouteilles et d’étiquettes sur lesquelles il travaille afin de recueillir les précieux conseils de Nelson Chow quant au style à adopter pour satisfaire les acheteurs asiatiques.
Nous avons ensuite visité les chais où reposent les alambics et les bonbonnes des plus vieux millésimes, puis les chais d’expédition, et enfin les chais de vieillissement abritant des Armagnacs dont certains sont plus que centenaires. Avec beaucoup d’humour, Nelson Chow a dédicacé un fût contenant le millésime de son année de naissance. La beauté des lieux et la tradition omniprésentes nous mettent en condition pour la dégustation qui va suivre. Et quelle dégustation: une verticale remarquable composée de millésimes rarissimes!
Nelson Chow a ainsi pu vérifier la précision, l’élégance et l’harmonie de ces spectaculaires Armagnacs:Armagnac Dartigalongue & Fils
Place du Four
32110 NOGARO
Tél. : +33 (0)5 62 09 03 01
www.dartigalongue.com
Alain Dourthe et Nelson Chow
Silvio Denz confie la construction d’un nouveau chai à son compatriote Mario Botta, le «Maitre de la Lumière et de la Gravité», qui a su faire du chai de Château Faugères une œuvre d’art magistrale, une véritable cathédrale du vin: «J’ai imaginé un socle de pierre partiellement enterré, doté des espaces nécessaires à la production et à la conservation des barriques pour le vieillissement. Un seul élément architectural saillant se dresse au centre du bâtiment : une petite tour pour l’accueil du public et les activités de dégustation. En hauteur, une vaste terrasse couverte s’ouvre sur le paysage».
Le domaine produit plusieurs vins classés Saint-Emilion Grand Cru : le cru d’origine, Château Faugères, dont l’encépagement se répartit entre 85 % de Merlot, 10 % de Cabernet Franc et 5 % de Cabernet Sauvignon, le second vin : Haut Faugères, et Péby Faugères, devenu en 2005 Château Faugères Cuvée spéciale Péby, qui, lui, est monocépage, 100 % Merlot.
Sur les 37 hect