Le ciel, la terre... et la révolution feutrée du Château Laroze

06/08

Vignerons

Vigneron Bordeaux

Le ciel, la terre… et la révolution feutrée du Château LarozePropriétaire actuel de Château Laroze, grand cru classé de Saint Emilion, Guy Meslin est issu d’une longue lignée de viticulteurs dont l’origine remonte aux époux Gurchy, fondateurs du domaine en 1610. Guy Meslin, qui en assure la direction depuis 1990, nous détaille la nouvelle identité visuelle de la Maison. A travers une communication commerciale de pointe, c’est toute l’image de la Maison qui se trouve modernisée, à la suite des travaux conduits sur le vignoble. L’accent est mis sur les éléments vitaux : la terre, le ciel, l’eau, le végétal… La vie est un tout pour cet ancien adepte de la biodynamie, et il est l’heure désormais de s’attaquer au renouveau de la propriété en faisant connaître son crédo ! Une petite révolution en Saint-Emilionnais…

Niché au pied du coteau nord-ouest de Saint Emilion, le vignoble de 27 hectares s'étire autour du Château où demeure le propriétaire. Guy Meslin nous reçoit, détaillant les choix stratégiques, les investissements consentis et l’implication personnelle dont il fait preuve depuis des années. Certes, le terroir est spécifique en ce que la silice posée sur l’argile confère aux vins structure et finesse; certes, la culture de la vigne a pris une orientation biologique ; certes encore, le fruit économique de quinze belles années a été entièrement réinjecté dans l’outil de travail… Mais c’est de demain que nous entretient Guy Meslin. L’avenir est à la communication intelligente !

SI : La nouvelle identité visuelle de Château Laroze a été révélée récemment. Quel renouveau évoque cette nouvelle image ?
G.M. Pour notre « Château Laroze » (grand cru classé) comme pour notre second vin « Lafleur Laroze », nous avons opté pour une étiquette à la fois élégante et conforme à la tradition de la maison, basée sur l’équilibre et l’harmonie. Ce changement d’étiquette illustre un positionnement résolument haut de gamme, en accord avec les valeurs de sophistication ressenties à la dégustation. On doit percevoir de l’extérieur ce qui se trouve à l’intérieur de nos bouteilles : leur âme, leur profondeur, le travail des hommes… Elle montre l’évolution du style du vin vers plus de richesse, d’opulence – le domaine est l’un des rares à planter 10 000 pieds/ha –tout en conservant le fruit et la minéralité typiques de ce terroir.

L’accueil du marché a-t-il confirmé ce retour positif ?
G.M. Tout-à-fait ! En 2005, nous avons vendu toute la production, de même en 2006 toute la récolte a été achetée en primeur, et nous sommes confiants pour le millésime 2007. Il faut préciser que parallèlement, nous avons réorganisé tout le réseau de distribution en partenariat avec un groupe de négociants bordelais qui s’articule essentiellement autour d’un courtier. La communication mise en place par la propriété crée une dynamique autour de la marque et une synergie avec le travail commercial des négociants partenaires. Nous commercialisons 50% de la production sur le marché intérieur et 50% à l’export vers l’Europe du nord, l’Asie, les pays de l’Est, le Canada…

Comment s’articulera votre politique de communication en 2008 ?
G.M. Sur le plan événementiel, nous serons présents à Vinexpo afin de promouvoir Laroze et de diriger tous ceux qui apprécieront la qualité de nos vins vers nos négociants partenaires ayant un stand sur le salon et auprès desquels ils recevront une proposition commerciale. D’autre part, dans le cadre de l’Association des grands crus classés de Saint Emilion, le château Laroze accueillera des visiteurs professionnels du monde entier du 31 mars au 3 avril lors de la présentation du millésime 2007.
Le site internet (www.laroze.com) est une vraie plateforme de communication et un réel outil de travail pour nos négociants. En accès professionnel direct, tout négociant peut télécharger un pack complet d’informations. Depuis la page d’accueil, l’internaute accède à la liste des revendeurs locaux et des négociants partenaires bordelais. A l’issue de tous les chantiers menés depuis des années, j’ai parfois l’impression d’avoir changé de métier. Passionnant!