Alain Naulet Président de UDPSE et par ailleurs vice-président du Conseil des vins de Saint-Emilion et administrateur de la FGVB et du CIVB.
En quelques années, elle s’est révélée être un formidable outil pour ses membres qui bénéficient d’un système performant et d’un réseau intégré tout en réalisant d’appréciables économies d’échelle.Le directeur général Alain Naulet – par ailleurs vice-président du Conseil des vins de Saint-Emilion et administrateur de la FGVB et du CIVB - présente un parcours pour le moins atypique au sein de la maison : d’abord administrateur en 1990 puis président en 2000, il a ensuite pris la direction fin 2002 afin d’impulser la stratégie définie avec le conseil d’administration. Initiateur du changement, gestionnaire, visionnaire… L’homme qui nous détaille l’essor de la maison peut légitimement se réjouir des premiers résultats.
Après 15 millions d’euros d’investissements engagés depuis 2000 vient le temps de l’accalmie pour l’union de producteurs qui n’affecte plus qu’un million d’euros annuels à ses investissements, principalement orientés vers la réfection des cuveries, des sols, du laboratoire et de l’accueil.
L’Union de Producteurs affiche une production annuelle de 40 000 hectolitres provenant de 800 hectares répartis sur l’aire d’appellation. 4,6 millions de bouteilles (80% de la production, toutes appellations confondues) sont vendues chaque année, elles-mêmes commercialisées à 80% directement par l’UDPSE. 60% se destinent au marché français contre 40% à l’export (contre 27% en 2002). L’objectif ? Atteindre les 50% à l’export, car face à la chute drastique de la consommation en France, les acteurs s’organisent ; l’UDPSE compte un responsable commercial pour la zone Asie, un autre pour l’Europe du nord et un dernier pour les pays anglo-saxons (Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne).
80% de la production est vendue en GMS (grandes et moyennes surfaces), 15% sur le marché traditionnel (cavistes, CHR) et 5% aux particuliers (en VPC, par la boutique en ligne ou directement sur le site de Saint-Emilion). Face aux défis économiques qui se profilaient, l’exécutif a confirmé la capacité de l’UDPSE à produire des vins désormais commercialisés autour de huit marques - dont trois grands crus - et cinquante châteaux.
La direction peut aujourd’hui dresser un bilan positif de sa politique. Tout d’abord, les règles ont évolué. Le respect du cahier des charges assure aux membres, qui peuvent être apporteurs partiels, un paiement différencié en fonction de la tenue du vignoble et de la qualité du raisin. Des viticulteurs qui ont tout lieu désormais de se féliciter du positionnement de leur cave dans l’appellation comme sur le marché international. «Nous avons porté parallèlement la dynamique de l’institution viticole et celle de la cave», conclut Alain Naulet.
Forte de ces résultats, l’UDPSE a créé une SCEA qui lui permet de réaliser des opérations foncières et a récemment pris en fermage un château de 4,5 ha. Mais surtout, elle a fondé fin 2005 la société de négoce ArteVino. Cette filiale à 100% de l’UDPSE commercialise des vins de toutes appellations et accompagne les clients dans la recherche de vins différents de ceux de Saint-Emilion. La structure leur permet d’acheter les vins sur place et de grouper les vins produits sur le site avec des vins des sociétés de négoce.
Investissements axés sur la production, rigueur portée sur la qualité, politique commerciale au service d’un client de plus en plus international… Un tiercé gagnant tant pour l’Union de Producteurs que pour la juridiction de Saint-Emilion tout entière, et une belle démonstration de dynamisme par l’Ancien Monde !
Saint-Émilion :
• Royal Saint-Émilion (première marque de la cave créée en 1933 et reprise en 2003)• Andeli
Bordeaux :
• Emilio• Lahire
Côtes de Castillon :L’Union de Producteurs de Saint-Emilion s’est également engagée dans une politique de respect des différentes normes. La cave et son vignoble ont reçu les agréments pour ISO 2000, IFS, BRC, HACCP et Agri-Confiance.
UDPSE
BP 27
33330 Saint-Émilion
T. 05 57 24 70 71
www.udpse.com