Arnaud Chambost (MOF 2000) et les lauréats 2007 : John Euvrard, Fabrice Sommier et Laurent Derhé
Le niveau fût particulièrement rélevé lors de cette finale.
• Etre volontairement décidé à appartenir à la société des Meilleurs Ouvriers de France.
• Etre soucieux de faire valoir l'idéal et l'engagement en toute circonstance de la Société des Meilleurs Ouvriers de France.
• Etre l'exemple sincère et respectueux des valeurs que véhicule
l'image des Meilleurs Ouvriers de France.
• Etre un représentant irréprochable de ce que doit être le comportement moral.
• Etre à la recherche constante du progrès et de la perfection.
• Etre ouvert à la création et à l'innovation pour contribuer à l'évolution de la culture.
• Etre avec simplicité et modestie, le médiateur de l'échange
et de la transmission de ses connaissances.
• Etre généreux, solidaire et disponible.
• Etre à la découverte des futurs acteurs du métier et les encourager dans leur évolution.
• Etre à l'écoute de toutes discussions et réflexions dans un esprit d'ouverture et de tolérance.
Le Concours National du Travail permet aux candidats de réaliser un chef-d'oeuvre sur un sujet imposé ou un thème, faisant preuve de leur talent. Ils doivent y faire apparaître leur dextérité, leurs connaissances techniques évolutives, leur savoir-faire, leur créativité, leur goût, et tout autant l'usage de techniques modernes que le respect des méthodes traditionnelles. Ils sont ensuite jugés par leur pairs, selon une procédure à deux niveaux. Dans un premier temps, une exposition départementale ou régionale, où un jury tripartite, composé à parts égales de patrons, contremaîtres ou "Meilleurs Ouvriers de France" et ouvriers, sélectionne les meilleurs réalisations. Dans un deuxième temps, l'Exposition Nationale reçoit les oeuvres sélectionnées en amont. Les jurys nationaux, également tripartites dans une égale proportion, se réunissent par spécialité (plus de 200 disciplines à ce jour) et désignent les lauréats.
Il peut y en avoir plusieurs dans chaque catégorie professionnelle, comme il peut n'y en avoir aucun. Le titre de "Un des Meilleurs Ouvriers de France" est décerné aux candidats dont la moyenne de notes très élevées aura témoigné de la perfection dans le détail de sa réalisation, de la rigueur des côtes, de la créativité manifestée et de la maîtrise des techniques qui lui sont propres. Un dossier technique illustré met enfin en relief son potentiel pédagogique.
Les lauréats reçoivent alors le titre envié de "Un des Meilleurs Ouvriers de France". Ce diplôme d’Etat délivré par le ministre de l’éducation nationale atteste l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle dans le domaine artisanal, commercial, de service ou industriel. Le diplôme est homologué au niveau III de la nomenclature interministérielle des niveaux de formation.
Le diplôme leur est remis par le Président de la République lors d'une cérémonie solennelle en Sorbonne. A ce jour, 6903 titres ont été attribués.
Ils reçoivent également l'insigne des "Meilleurs Ouvriers de France", consistant en une médaille en bronze et émail gravée en 1932 par Lagriffoul, porté au cou par une cravate aux couleurs nationales, et une rosette tricolore au sigle MOF sur canapé d'argent. La médaille, sur laquelle est gravée l'inscription "l'Enseignement Technique aux Meilleurs Ouvriers de France", représente un praticien en longue robe maniant le compas, en lequel on reconnaît "Maître Jacques", le grand architecte du Temple de Salomon : élément symbolique qui évoque les Compagnons du Tour de France, dont un bon nombre font et ont fait partie des MOF. Dans la vie courante, les lauréats portent sur eux la rosette distinctive créée ultérieurement par la Société des "Meilleurs Ouvriers de France" et ceux qui ont pignon sur rue peuvent afficher le panonceau de bronze au même sigle qui atteste de leur valeur.
Dans l’exercice de leurs professions, les titulaires peuvent arborer un col aux couleurs nationales.
La consécration que représente le diplôme d' Un des "Meilleurs Ouvriers de France" n'est pas une fin en soi. Son titulaire doit alors continuer son oeuvre en se perfectionnant encore, se montrer digne de son titre, éviter la routine, acquérir de nouvelles techniques. Parfois il devient enseignant, transmettant sa science et son savoir-faire à ceux qui, un jour peut-être, suivront sa trace. Il peut former de jeunes talents, aider ceux qu'il en sent capables à ce perfectionner, rechercher des candidats pour les concours futurs, les encourager et les conseiller. Tel est son rôle dans la Société, tels sont aussi son honneur et sa responsabilité.
La réputation des "Meilleurs Ouvriers de France" a largement dépassé les frontières de l'hexagone. Outre les nombreux contacts qui ont lieu régulièrement avec les ministères du Travail de plusieurs pays européens, notamment la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Grande-Bretagne, les MOF ont suscité l'intérêt de nombreuses personnalités étrangères au rang desquelles il faut citer le Baron Van Ackere, qui fut Président des Expositions Nationales du Travail de Belgique, ou encore la romancière anglaise Antonia Ridge qui, par ses écrits et ses chroniques à la BBC, n'a cessé de propager outre-Manche, et jusqu'au Canada, l'idéal des "Meilleurs Ouvriers de France", ce qui lui valut d'être faite "membre d'honneur" de l'Association.
Les 3 lauréats 2007 rejoignent les 10 MOF Sommellerie des deux premières promotions.
Laurent Dehré, Auberge du Ru à Frontonas
John Euvrad, Restaurant Paul Bocuse à Collonges au Mont-d'Or
Fabrice Sommier Restaurant Georges Blanc à Vonnas
2004 :David Biraud Les Ambassadeurs, Hôtel de Crillon à Paris
Dominique Laporte Restaurant Alain Senderens à Paris
Christophe Tassan Restaurant Le Bec Fin à Philadelphie
Arnaud Chambost Lycée Hôtelier de Dardilly
Eric Duret Flaveurs à Pers-Jussy
Christian Pechoutre Lycée Albert Bayet à Tours
Franck Thomas Lycée Hôtelier à Cagnes-sur-mer
Société Nationale des Meilleurs Ouvriers de France
16, rue Saint-Nicolas