1/ Vous avez entamé en février un second mandat en tant que président de l'UGCB,
quelles sont vos grandes victoires et vos prochains défis ?
Nous sommes une association de producteurs qui rencontrons des professionnels et des passionnés au travers de nos événements, particulièrement en dehors de la saison culturale. Il y a une soixantaine de dégustations par an qui sont organisées, mais aussi des formations au sein des lycées hôteliers pour rencontrer les futurs sommeliers, ou bien encore l’animation de notre magazine numérique : www.vintagebyugcb.com.
C’est un plaisir d’échanger sur notre métier, nos vins, en compagnie de nos clients et consommateurs, et nous sommes heureux de ressentir leur enthousiasme, de voir cette communauté s’agrandir et se renouveler dans le monde entier.
2/ Quelle évolution notez-vous dans le vignoble bordelais (ventes en France et à l'étranger, approche des vignerons...) ? Comment envisagez-vous le vin bordelais dans 10 ans ?
Au niveau de la production, une sophistication toujours plus pointue de nos décisions et de nos gestes, qui amène à produire de très grands vins, millésimes après millésimes.
Dans 10 ans, j’imagine le vin de Bordeaux dans la lignée d’aujourd’hui, offrant de grandes émotions et signe d’un savoir-être.
3/ Selon vous-qu'est-ce qui fait un Grand Cru de Bordeaux ?
S’agissant de la dégustation, la définition sur laquelle beaucoup s’accordent comprend l’expression de son terroir, sa douceur, son équilibre et sa capacité à vieillir bien et longtemps.
4/ Quel regard portez-vous sur les Primeurs 2021 ?
Nous portons un regard ému sur l’événement des Primeurs 2021, car il s’agissait des retrouvailles avec les clients à Bordeaux, après deux années contraintes par le Covid.
Beaucoup de monde s’est déplacé, notamment depuis l’étranger pour l’occasion, et l’atmosphère exaltante a été soutenue par une météorologie radieuse et des vins surprenants.