Il y avait foule à Mézin, commune de l’Albret, non loin de Nérac, pour La Flamme de l’Armagnac. Un temps voulu par le Bureau National Interprofessionnel de l’Armagnac qui correspond à la remise en chauffe des alambics. Il y fut surtout question de mixologie.
Tous les automnes La Flamme de l’Armagnac sillonne les trois terroirs de l’armagnac – Bas-Armagnac, Ténarèze et Haut-Armagnac. Si l’AOP Armagnac s’étend sur trois départements son épicentre reste Eauze. Au sud-est de Nérac, le village de Mézin, accueille la dernière étape de la Flamme. Le stand du Bureau National Interprofessionnel d’Armagnac nanti d’un jeune homme préposé à la dégustation, propose de nous initier au secret de la mixologie autour de trois cocktails à base de la locale eau-de-vie. Après Cognac, Sauternes, voici donc un nouveau prétendant à la mixologie.
On allait ici s’appuyer sur la Blanche d’Armagnac, eau-de-vie issue de la distillation d’un blanc sec de Gascogne qui n’a pas connu d’élevage sous-bois. Cette eau-de-vie tout à fait cristalline constituera une base fruitée et florale, de 45°, idéale pour élaborer quelques fringants cocktails.
Un passage préalable par la Cave de Mézin nous aura heureusement rappelé que l’armagnac est un beau produit de distillation datant du XIIe siècle, ce qui en fait assurément la plus vieille eau-de-vie de France, voire d’Europe. Le produit brut doit être distillé avant le 31 mars. On parle ici de la simple distillation (contre la double distillation de Cognac) d’un vin blanc sec chauffé dans un alambic armagnacais, sans autres apports, et vieilli dans un fût de chêne.
• 4 cl de Blanche
• 3 cl de jus de Maracuja
• 2 cl de jus de mangue
• 2 cl de jus de citron vert
• 1,5 cl de sirop de vanille.
Mélanger tous les ingrédients dans un shaker, remplir de glace le shaker puis remuer pendant 15 secondes, filtrer et verser dans un verre avec quelques glaçons.
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