Jean-Pierre Steinsulz, directeur commercial de la maison Ruinart (à gauche) et Serge Dubs, président de l’Union de la sommellerie française (à droite) ont félicité le vainqueur Antoine Pétrus et déjà évoqué l’avenir avec la naissance du Trophée de l’UDSF en 2009.
« Il faut savoir accepterAutant dire donc, que le métier de sommelier ne pourra se passer d’un concours auquel Ruinart a souhaité mettre un point final. « Il faut savoir accepter la décision prise par des gens qui ont fait énormément pour la sommellerie et reconnaître que personne au monde n’a fait autant pour notre métier, souligne Serge Dubs, le président de l’Union de la sommellerie française et lui-même premier vainqueur du Ruinart Europe. Ce n’est donc pas un divorce après 28 ans d’un partenariat unique à un tel niveau financier. C’est tout simplement le début d’une nouvelle aventure… »
Car l’UDSF va bien reprendre en son sein l’organisation de cette épreuve. « On sait d’abord que la maison Ruinart va continuer de nous soutenir, mais ce sera de façon moins exclusive. Nous allons donc chercher de nouveaux partenaires pour le rendre financièrement viable car ce concours est fondamental pour les jeunes. Il leur donne de la motivation, entretient l’esprit de compétition et livre auprès d’eux une première image valorisante de la sommellerie. Mais cela ne se fera pas n’importe comment car il ne peut supporter la médiocrité. »
Dans deux ans, le Trophée UDSF devrait livrer le nom de son premier vainqueur. Quelque part en France, mais sans doute pas à Reims.
Jean Bernard