Sélection française Paris
David Biraud
a déjà mis le cap sur l’Europe Tout juste revenu du Mondial chilien où il a pris
la troisième place, le Chef Sommelier du Crillon retrouvait la compétition. Il s’agissait cette fois
de désigner le candidat français pour le concours
Europe du mois de novembre 2010. Et sur sa lancée,
il a décroché le billet !
«En fait, je n’étais pas vraiment sorti du contexte du concours. En rentrant du Chili, que ce soit à Lima où il a fallu attendre 7 heures un autre vol ou en voiture, entre Madrid et Bordeaux, j’ai toujours gardé le nez dans les cahiers…» Et quatre jours seulement après avoir posé le pied sur le sol français,
David Biraud était prêt à livrer une nouvelle bataille face aux quatre autres prétendants à la sélection pour le concours Europe. Celui que l’UDSF, soutenue par le Conseil interprofessionnel des vins d’Alsace, organisera fin novembre, à Strasbourg.
La concurrence était relevée avec Eric Zwiebel (The Summer Lodge, à Evershot), Nicolas Clerc (Le Pont de la tour, à Londres), Fabrice Sommier (restaurant Georges Blanc, à Vonnas) et Antoine Petrus (Le Crillon, à Paris). Si les deux premiers ont été, tour à tour , sacrés Meilleur Sommelier d’Angleterre, les deux autres ont pu se mêler aux épreuves en raison de l’ouverture de la sélection aux lauréats du concours du Meilleur Ouvrier de France ou à celui de Meilleur Jeune Sommelier.
«Je voulais m’imprégner de ce qu’était une préparation pour un concours de dimension internationale. Et, sans être vraiment au point, j’ai accepté ce challenge afin de préparer ce même rendez-vous, dans deux ans.» souligne
Fabrice Sommier.
«Ouvrir la sélection à plus de candidats, cela crée davantage d’émulation et, entre deux concours, cela permet de travailler surtout en direction des vins étrangers puisqu’on ne peut plus se contenter des connaissances franco-françaises.» explique de son côté
Antoine Petrus, le complice au quotidien de David Biraud. Appliqué à préparer les sélections du concours du Meilleur Sommelier de France, dont il fut finaliste à Perpignan, et celles du MOF, Antoine Petrus va continuer à se préparer en duo avec David Biraud.
«Une semaine après cette épreuve, nous nous sommes penchés sur notre plan d’action, conclut ce dernier. Quelques déplacements sur l’Espagne et à Londres vont nous permettre de continuer à déguster beaucoup de vins étrangers. Je vais également reprendre tous mes cahiers de notes, affiner mes connaissances et tenir compte des nouveaux acquis emmagasinés depuis le mondial. Le but, comme au Chili, c’est bien d’être à la hauteur de la confiance que m’accorde l’UDSF…». Jean BERNARD
David Biraud
