Au fil des ans, le Trophée Mumm s’est professionnalisé. En 2015, les finalistes étaient tous des passionnés du monde du vin, aidés par leurs professeurs qui se sont investis comme jamais. Ces jeunes ont commenté avec sérieux, face au jury, vins clairs et Champagnes, imaginé des accords mets et vins originaux, et effectué leur service avec pertinence. Les lauréats sont, en mention Sommellerie, Agathe Karvaix, lycéenne à Chamalières; en mention Barman, Valentin Lefevre, lycéen à Montpellier.
La Maison G.H. Mumm organise depuis treize ans, en partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale, le Trophée Mumm qui s’adresse aux élèves de lycées hôteliers se destinant à la profession de sommelier ou barman. A l’issue d’épreuves éliminatoires écrites, dix candidats ont été invités à disputer la finale à Reims le 16 mars 2015 au siège de la maison G.H. Mumm.
La XIIIème édition s’est avérée de haute volée. Le recteur de l’Académie de Reims, Philippe Cabourdin, ne cachait pas son plaisir «de célébrer l’excellence professionnelle de ces jeunes, en provenance de toute la France. Ils ont l’ambition d’apprendre et de savoir. Ils ont aussi de la ténacité». Il a adressé ses «félicitations aux dix finalistes. Le partenariat Université-Champagne Mumm sous-entend une exigence partagée et une recherche d’excellence, à tous les niveaux».
Côté élèves, la préparation a été soignée. Dans ces mentions complémentaires, les jeunes sont passionnés par le monde de la gastronomie et du vin. Les petits effectifs (10 à 15 personnes) permettent aux enseignants d’approfondir les connaissances. Les vainqueurs ont généralement du vécu (plusieurs stages, voire une cave personnelle) et l’envie de se surpasser, et consacrent tout leur temps libre à la préparation du concours, qui peut devenir le tremplin de leur vie professionnelle à venir.
Côté jury, les professionnels comme Magalie Maréchal, œnologue chez Mumm, Philippe Jamesse, Chef Sommelier des Crayères, et les professeurs comme Jean-Loup Dezaphi du lycée de Châlons-en-Champagne ou Antoine Woerlé du lycée d’Illkirch ont dû affuter leurs questions. Les finalistes avaient réponse à tout, ne se trompaient ni sur les crus classés, ni sur le nombre d’hectares que compte la Champagne…
En mention barman, les chefs, comme Stéphane Ginouves, Meilleur Ouvrier de France du Fouquet’s Barrière à Paris, Johann Costet de l’Hyatt Regency Paris Etoile, ainsi que Maurice Caudelier, professeur au lycée de Montpellier, et Jean-Luc Barral du lycée de Blois demandaient le numéro de licence requis pour vendre légalement le cocktail réalisé afin de départager certains finalistes.
Richard Demoulin, co-fondateur du Trophée Mumm, professeur au lycée de Bazeilles, ne pouvait que se féliciter du niveau atteint. Le cru 2015 atteignait l’objectif d’excellence fixé à ces jeunes talents dans l’exercice de leur métier. Une fonction qui dès à présent attire les meilleurs dans les beaux établissements tels le Bristol ou Lapérouse à Paris, la Pyramide à Vienne… Les meilleurs deviendront assurément les ambassadeurs de la gastronomie française de demain, de ses vins et bien évidemment du Champagne Mumm, qu’ils garderont pour toujours dans leur cœur comme le révélateur de leur talent!
Marie-Caroline Bourrellis